L’École bilingue Notre-Dame de Sion offrira une vingtaine de places aux réfugiés ukrainiens

Par: Benjamin Aubert pour le journal Le Metro

L’École bilingue Notre-Dame de Sion située dans l’arrondissement Saint-Laurent offrira une vingtaine de places en camps de jour et dans ses classes à des réfugiés ukrainiens. L’annonce en a été faite plus tôt cette semaine.

Pour la directrice de l’école privée, Vickie Viens, cette décision va de concert avec l’histoire de l’école. «Nous faisons partie d’une association d’écoles au niveau international. Le souci d’aider la communauté internationale est donc encore plus grand. Notre fondateur, le frère Théodore, était un juif devenu catholique qui a accueilli et scolarisé des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est donc un peu dans notre mandat comme école de la congrégation», explique-t-elle.

L’école a donc cherché une manière d’offrir son aide, tout en étant originale. «Comme on a de la place dans certaines classes, on s’est dit que la meilleure chose à faire était d’inviter les enfants à venir continuer une vie normale à l’école», poursuit Mme Viens en précisant que le principe du premier arrivé, le premier servi devrait s’appliquer en fonction des places disponibles dans les différents groupes.

«Pour ce qui est de la scolarisation, nous aimerions que les jeunes parlent au moins anglais. Puis, nous allons nous assurer d’avoir une ressource pour la francisation pendant les heures de cours qui se déroulent en français», révèle la directrice de l’école primaire.

Pour les parents d’élèves de l’école, la scolarisation dans cet établissement peut représenter un investissement annuel allant de 1500 $ à 11 000 $, selon Mme Viens. «On a une fondation associée, la Fondation des amis de Notre-Dame de Sion, et c’est via les dons de nos partenaires, des parents, des organismes ou de la communauté que nous allons prendre l’argent pour couvrir les frais de scolarité, matériel, uniforme et compagnie pour que les enfants puissent fréquenter notre école», précise-t-elle.

Quant à l’intégration des enfants, la directrice assure que l’environnement de l’école est idéal pour la favoriser. «Il n’y a pas de ghettoïsation possible à notre école. Au-delà du français et de l’anglais, il y a une douzaine de langues parlées et 45 pays représentés dans nos murs. Notre clientèle, pour la très grande majorité, a vécu cette expérience de l’immigration dans leur famille», conclut-elle.

Article intégral: Journal Le Metro

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